mardi 19 octobre 2010

35 km à V.T.T. (Vélo Toutes Tortures...), ça use, ça use…


Bonsoir à tous,

Suite de mes aventures V.T.T.esques en Crète… deuxième jour du séjour, avec la perspective d’une « balade » de 35 km en une demi-journée… youpi !?!?
Préparée mentalement à une matinée de souffrance, je pris la précaution de glisser dans mon sac quelques sachets de sucre, qui me seraient sans doute utiles pour combattre les coups de pompe ! Dès le départ, ça commença fort, une grande montée… il n’était que 8 h 30 du matin et il faisait déjà chaud, même en tee-shirt à manches courtes : la matinée allait être chaude !!! J’attaquai la première grosse côte en passant les vitesses les plus faciles, et oh surprise, j’arrivai à monter, doucement, certes, mais j’y arrivai !!! Je m’efforçai de suivre les conseils du moniteur et d’adopter une respiration aussi régulière que possible : j’étais toujours la bonne dernière du groupe, distancée en quasi permanence, mais vu que ça devenait habituel, je savais qu’au bout d’un moment, je retrouverais le groupe qui m’attendait… effectivement, en haut d’une belle descente bien raide, je les retrouvai : un sachet de sucre, un instant pour reprendre mon souffle, et me voilà lancée dans la descente, le vent sifflant à mes oreilles, enfin un moment agréable qui compensait la montée ! Bientôt, suite de la route sur des chemins de terre au milieu des oliveraies, pour une balade enfin agréable, agrémentée d’une pause gourmande qui, outre le plaisir de manger des noix directement au pied de l’arbre, nous redonna de l’énergie pour la suite de la matinée… et c’était utile car la suite du programme consistait en une belle côte bien raide au milieu des oliviers ! Le temps d’avaler un sachet de sucre, de boire une bonne gorgée d’eau, je respirai un grand coup et me lançai dans la montée, après avoir passé les vitesses les plus faciles. J’eu vite l’impression de pédaler au ralenti et de ne pas beaucoup avancer mais, au moins, je ne reculais pas ! Je soufflais comme un boeuf, mais arrivai quand même en haut de la côte et me retrouvai sur un terrain plus régulier et plus agréable, avec des côtes moins raides, et, miracle, je me rendis compte que j’avais réussi à tout gravir sans être descendue de vélo… il y avait du progrès ! Pause taverne dans un village, qui offrit un peu de repos à mes mollets ! A la reprise, ça commença par une longue montée en pente assez douce, mais constante, que je grimpai doucement, avec la vitesse la plus facile, vite distancée par les autres, sous un soleil de plomb, avec un léger vent de face qui me gênait plus qu’autre chose… Mais bientôt, je ne fus plus seule : ayant sans doute pitié de moi, le moniteur et deux de nos compagnons m’avaient attendue et me servirent de soutien moral, eux discutant tranquillement tandis que je soufflais (et souffrais !) sous l’effort ! Finalement, au bout d’une montée suivie d’une descente (youpi, youpi !!! et tant pis pour l’idée qu’il faudra la remonter après…), voilà l’instant culturel (et surtout à pied, pas à vélo !!!), avec la visite de la cité d’Aptera, d’un temple grec et d’un fort dominant la baie de Souda. Finalement, retour en vélo à l’hôtel, avec une descente vertigineuse beaucoup plus facile que les montées ! Après un enchaînement de montées et descentes, je finis par perdre le groupe (par manque d’assurance, j’avais un peu trop freiné dans une descente…) et arrivai à un croisement où je constatai avec dépit que personne ne m’attendait ! Oups, c’est par où l’hôtel ??? Me voilà face à deux routes, l’une qui montait (oh non, pitié, pas celle-là !!!) et une autre qui allait tout droit (oui… mais non, elle était signalée comme une voie sans issue !!! Zut, zut, zut…) : à contrecoeur, je pris donc la montée, en grimpant tant bien que mal tout en me demandant si j’avais choisi la bonne route… oui, ouf, bientôt, j’aperçus notre moniteur dans mon champ de vision, et poussai un soupir de soulagement entre deux respirations ! Et très vite, enfin, la montée fut terminée, et il ne me restait plus qu’une belle descente jusqu’à l’hôtel, que je dévalai à toute vitesse avec le reste du groupe (il fallait bien se faire plaisir de temps en temps !!!).
Au moment où je descendais de ma selle, une pensée m’assaillit : j’étais certes littéralement crevée, mais j’avais tenu les 35 kilomètres de la matinée sans utiliser ma technique « je descends de la selle et je pousse le vélo »… Et quand, lors du déjeuner, notre moniteur nous annonça pour le lendemain une balade de 25 kilomètres pour aller visiter un monastère isolé, je pensai que ça allait être une plaisanterie à côté de la balade de ce matin…

Bien évidemment, j’avais tort, mais ceci est une autre histoire… La suite au prochain épisode…

A bientôt !

2 commentaires:

  1. Bravo, tu as fait des progrès. Nous attendons la suite...

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  2. Certes, mais malheureusement, comme vous le verrez bientôt, ça n'a pas duré !!!

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