jeudi 7 octobre 2010

Premiers contacts avec le Vélo Toutes Tortures



Bonsoir à tous,

Comme promis, quelques souvenirs de mon expérience en V.T.T., pas de photo dans cet article puisque je n’en ai pas de mes « exploits » (je ne pouvais pas être en train de souffrir sur la selle et me prendre en photo en même temps !)

Le stage avait commencé fort le premier matin puisque, quand le moniteur m’avait demandé mon niveau et que je lui avais répondu « débutante en V.T.T. », il m'avait répondu " tu sais quand même ce qu'est c'est qu'un vélo ?"… Sans commentaire !

Première balade en douceur pour nous faire aux vélos (10 km quand même…), au début, tout se passa bien, jusqu’à ce que nous arrivâmes à une belle côte montant très très sec… J’eu beau passer les vitesses les plus faciles, la côte était très dure à monter et très vite, je n’eu plus le courage de pédaler, même très lentement, ayant l’impression que j’allais redescendre la côte en marche arrière ! Du coup, nouvelle technique, je descendis de ma selle et je poussai l’engin jusqu’au sommet de la côte ! La balade se poursuivit sur un rythme plus tranquille, jusqu’à une descente plutôt rapide sur un chemin poussiéreux un peu caillouteux où je serrai mes freins autant que possible (et les fesses aussi…), pas franchement à l’aise dans ma première vraie descente en V.T.T… J’arrivai finalement à me maintenir sur le vélo jusqu’à l’hôtel, et j’avoue avoir alors poussé un soupir de soulagement en descendant de ma selle !

Seconde balade l’après-midi même (normalement, il n’y avait qu’une demi-journée de torture… pardon, de vélo, par jour, mais cerise sur le gâteau, le premier jour, ce fut deux demi-journées… youpi !?!), avec un vélo réglé trop haut pour moi (je ne mesure qu’1 mètre 55 et, du coup, mes pieds avaient du mal à toucher terre !), pour un programme plutôt sympa de prime abord : une bonne montée, puis un arrêt dans une petite crique pour nous baigner, un tour dans un village avec arrêt à la taverne et retour à l’hôtel. Sauf que très vite, la bonne montée se transforma en une pente très raide et, au bout d’un moment, épuisée et à bout de souffle, je descendis du vélo et le poussai jusqu’en haut de la côte ! La suite s’annonçait mieux, un chemin plus sauvage alternant petites côtes et descentes… sauf qu’en haut d’une grande descente, je perdis l’équilibre… et là, impossible de remonter sur mon vélo, la selle était trop haute !!! Préférant éviter de me casser la figure en remontant en haut de la pente sur ma selle, je descendis à pied en retenant le vélo et remontai en bas, sur terrain plat… inutile de préciser que je fus toujours la dernière du groupe, obligé de m’attendre ! Une fois ma selle un peu baissée (malgré l’avis du moniteur qui persistait à dire qu’elle était bien réglée… mon œil, ce n’était pas lui qui était dessus, je sais ce que je dis quand même !), je me sentis mieux… jusqu’à l’approche de la petite crique où nous allions faire une pause : pour y accéder, il fallait emprunter une pente vertigineuse en épingle à cheveux (enfin elle était vertigineuse pour moi, je suppose qu’un V.T.T.iste aguerri aurait rigolé en la voyant). Courageuse, mais pas téméraire, j’utilisai ma bonne vieille méthode « on descend du vélo et on le pousse » (technique qui allait m’être très très très utile toute la semaine !!!) pour arriver à la crique. D’ailleurs, une heure plus tard, pour repartir de l’endroit, mon vélo n’eut pas à supporter mon poids pour la remontée, puisque j’eu la courtoise de ne pas monter sur lui et de le pousser une fois de plus… Etape suivante, ce qui était une belle descente pour arriver jusque là devenait, logiquement, une montée pour en repartir… et très vite, je me retrouvai à souffrir, peinant à retrouver mon souffle, et descendant une fois de plus de ma selle pour pousser la bête… sauf que je n’avais pas compté avec l’entêtement de mon moniteur qui n’appréciait pas cette technique et m’obligea à remonter en selle, en me prodiguant des conseils puis, en voyant leur peu d’efficacité, en me poussant pour aller plus vite ! Mais peine perdue, avec la meilleure volonté du monde (et un manque évident d’endurance physique de ma part, il faut le reconnaître), je craquais de nouveau et demandai grâce… J’arrivai tant bien que mal au village pour la pause taverne (ouf, j’avais enfin un moment de répit, contrairement aux autres pauses… eh oui, car étant toujours bonne dernière, les autres m’attendaient régulièrement et avaient donc une longue pause… sauf que moi, quand j’arrivais, ils étaient impatients de repartir et j’avais à peine un instant pour retrouver un semblant de souffle avant de me remettre à souffrir… c’était pas juste !!!). Bonne nouvelle pour finir la journée, la route restant à faire jusqu’à l’hôtel n’était qu’une longue descente sur une route goudronnée, nettement plus agréable pour moi… sauf que juste avant de partir de la taverne, notre cher moniteur ne trouva rien de mieux que de nous casser le moral (enfin surtout le mien !) en annonçant les réjouissances du lendemain matin : 35 km de « balade » pour aller visiter un monastère et un fort en ruines… là, je me dis que j’avais dû mal lire le classement du stage dans le catalogue avant de réserver, il me semblait pourtant qu’il n’y avait qu’une étoile, « tous niveaux » et pas trois ou quatre étoiles, « intensif »… malheureusement, ce qui était fait était fait, je pensais avoir signé pour des vacances cool, je me retrouvais plutôt en stage commando… il allait falloir faire avec !!!

La suite au prochain épisode…

A bientôt !

2 commentaires:

  1. Ce n'est pas la peine d'aller jusqu'en Crète pour faire du VTT !!! Drôle de vacances.

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  2. D'après le catalogue, c'était censé être un séjour tranquille avec une découverte des aspects traditionnels du pays (taverne, plage, etc.), pas du tout ce que j'ai vécu... on se fait parfois avoir avec les catalogues des voyagistes !!!

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